top of page

La brutalisation au front...

  • Photo du rédacteur: Lea Foschiani
    Lea Foschiani
  • 1 mars 2015
  • 2 min de lecture

La violence physique et psychologique, exercée contre les soldats et les populations civiles a engendré chez eux des comportements brutaux. De nos jours, pour certains historiens comme Georges Mosse et Stéphane Audoin Rouzeau c'est une théorie nuancée de la "brutalisation des sociétés Européennes"

Les soldats combattent au front qui est une zone particulièrement meurtrière où les offensives inutiles et dévastatrices se multiplient de plus en plus. Nous pouvons le voir grâce à un témoinganage des cahiers de l'Union Fédérale qui nous montrent la violence de la guerre qui transcende la peur. (cf coin littérature*1)

"Discours de notre camarade Brana, directeur d'école à Bayonne, à l'occasion de la remise de la rosette qui lui a été faite.

La guerre a fait de nous, non seulement des cadavres, des impotents, des aveugles. Elle a aussi, au milieu de belles actions, de sacrifice et d'abnégation, réveillé en nous parfois porté au paroxysme, d'antiques instincts de cruauté et de barbarie.

Il m'est arrivé [...] à moi qui n'ai jamais appliqué un coup de poing à quiconque, à moi qui ai horreur du désordre et de la brutalité, de prendre plaisir à tuer. Lorsque, au cours d'un coup de main, nous rampions vers l'ennemi, la grenade au poing, le couteau entre les dents comme des escarpes, la peur nous tenait aux entrailles, et cependant une force inéluctable nous poussait en avant. Surprendre l'ennemi dans sa tranchée, sauter sur lui, jouir de l'effarement de l'homme qui ne croit pas au diable et qui pourtant le voit tout à coup tomber sur ses épaules! Cette minutes barbare, cette minute atroce avait pour nous une saveur uniquen un attrait morbide, comme chez ces malheureux qui, usant de stupéfiant, mesurent l'étendue du risque, mais ne peuvent se retenir de reprendre du poison"

De plus, ils cotoyaient tous les jours la mort. Il y avait des obus qui frappaient au hasard pouvant tuer à tout moment les combattants; aucun soldat n'était à l'abris d'un bombardement ou de grenades qui explosent dans leurs tranchées.(cf coin littérature*2)

Les combattants français de la Grande Guerre étaient également surnommés "poilus". Ce terme remonte à l'époque de Molière au XVII° siècle et désigne l'Homme à la bravoure éprouvée, un homme courageux et viril. Depuis 1914, ce terme désigne pour le civil "le soldat combattant" qui défend notre sol par opposition à "l'embusqué".

Ces combats ont entrainé de profondes séquelles au sein de la société.

 
 
 

Comments


 

 

l'experience combattante et ses traumatisés.

Partenaires

    Vous avez aimé mes articles ? Faites un don pour m'encourager à continuer !

Faire un don avec PayPal

© 2023 par "Flashinfo". Créé avec Wix.com

bottom of page