Dans le livre de La main coupé de Blaise Cendrars, nous pouvons trouver plusieurs procédés d'écriture:
Par exemple, on remarque enumeration de verbes d'action,"Attendre. Guetter. Patienter. Ne pas perdre son sang-froid. Attendre que l'ennemi se révèle" cette phrase est répété deux fois dans le même chapitre ce qui permet d'insister sur le fait que les soldats devaient attendre, être patient.
De plus on trouve un Euphemisme "Cette prairie était toute parsemée des petites taches rouges que faisaient les morts de septembre" Cet euphémisme représente le sang de manière atténuante pour montrer que les tueries et les décès étaient devenus une habitude quotidienne.
Enfin on remarque une Hyperbole "Nous avions occupé des tranchées misérables et peu profondes..." Cela permet d'insister que les conditions de vie étaient affreuse.
*1 On remarque que la guerre faisait ressortir le côté violent et diabolique des soldats "A moi qu'il n'est jamais appliqué un coup de poing à quiconque, à moi qui ai horreur du désordre et de la brutalité, de prendre plaisir à tuer". L'antithèse "plaisir" et "tuer" nous montre bien le changement de personnalité des soldats pendant la guerre.
*2 Au début de l'oeuvre La main coupée de Blaise Cendras, il fait d'humour noir tragique en décrivant une canonnade comme un spectacle "De la prestidigitation par la rapidité du truquage et de l'opéra par la musique d'accompagnement car chacune de ces fusées étaient accompagnées du tac-tac-tac d'une mitrailleuse de coup de fusil plus ou moins précipités et plus ou moins nouris". Cette ironie tragique nous montre que le personnage était malheureusement habitué à ces abominations et finit à en parler avec humour
*3 Comme nous le témoinge Blaise Cendrars dans son livre La main coupé: "Il donna des signes de dérangement cérébral" "je crois qu'il devient fou" cela nous montre bien le fait que les soldats devenaient fous et qui avaient des problèmes mentaux.
De plus dans le livre de Marc Dugain La chambre des Officiers nous remarquons deux comparaisons "La mâchoire a cédé comme une digue sous l'effet d'un raz de marée" ou encore "sa pommette gauche est enfoncée et la cavitée de son oeil est comme un nis d'oiseau pillé." Cela nous donne un effet d'atrocité envers ces défigurés et nous montre bien à quel point ils étaient amochés.